vendredi 17 janvier 2014

Réponse Alta - Question 1 (16-01-2014)



Question 1

Bonjour Alta,

Ma rencontre avec Autres Dimensions a fait de moi un être humain, qui plus est conscient d’être un humain par choix. Cela a radicalement changé ma vie. Je vis actuellement en Afrique aux portes du désert. Une impulsion de l’âme m’y a conduit. Ce pays est l’un de ceux qui possède la plus basse fréquence vibratoire et pourtant, à aucun moment je n’entends le quitter. C’est là que j’ai expérimenté les marches mikaeliques les noces célestes etc.

Un sinkhole est apparu dans le jardin il y a quelques mois alors que j’étais en pleine crise de doutes.

Pourquoi ai-je encore peur de la mort, Alta, alors que j’ai parfaitement conscience de l’aide qui m’est quotidiennement apportée ? Et que dans mes rêves j’ai été à plusieurs reprises préparées à la mort en toute conscience, et ai ressenti cette sorte d’absolue solitude qui arrive juste après.

Merci infiniment de votre réponse,

Je vous serre sur mon cœur.

Stéphanie C.

Réponse :

La peur de la mort concerne exclusivement la personnalité, c'est à dire l'ego, l'ego se sait mortel, la personne, la personnalité se sait mortelle. Cela correspond d'ailleurs à des stratégies très particulières de l'ego de rechercher des mécanismes de survies, que cela soit à travers les lectures, à travers les réincarnations, à travers l’adhésion à un certain nombre de concepts ou de croyances. Mais rien de tout ça ne peut rompre ce que l'on appelle le mythe d’immortalité. L'ego, la personne, l'individu humain incarné entre la naissance et la mort est inscrit en permanence dans ce mythe d'immortalité et toutes les stratégies de la personne d'une manière quasi consciente je dirais et d'éviter d'être confronté à la mort. La mort fait partie intégrante de la société, mais bien évidemment selon ces sociétés cette approche de la mort n'est pas du tout la même, sans aller jusqu'à une certaine forme de fatalisme, il est évident qu'un shintoïste ou qu'un bouddhiste aura beaucoup moins de difficultés même s'il n'a pas vécu des approches particulières et qui ne sont plus de l'ordre des croyances ou des concepts ou des idées ou des adhésions, mais ça j'en parlerai juste après. La personne qui se trouve face à la peur de la mort quelque soit ses expériences en rêve, quelque soit ses croyances et je dirai même jusqu'à un certain stade, quelque soit ses expérimentations ou ses expériences de vie verra toujours cette peur de la mort ressorti, parce que l’on ne peut briser en quelque sorte un mythe d'immortalité à travers simplement des croyances ou l'adhésion par exemple à la réincarnation. La rupture du mythe d'immortalité elle est réellement consommé dans un certains nombre de cas bien sur en fin de vie. 

Mais là c'est toutes les approches des 5 étapes d’Élisabeth k... qui permette à une personne si elle en a le temps de passer ces 5 étapes de son propre choc personnel, le déni, la colère, la négociation et enfin l'acceptation, mais ça c'est une chose si vous voulez qui nous est mis face à nous quand effectivement nous arrivons en fin de vie et quand nous avons conscience de cette fin de vie. Maintenant toute peur de la mort qui peut survenir chez quelqu'un qui pourtant comme vous le dites a vécu un certain nombre de choses ne fait que traduire qu'il n'y a pas eu de rupture de ce mythe d'immortalité. La rupture du mythe d'immortalité est envisagée comme l'ego comme la fin en soi. C'est la fin ; c'est là ou il n'y a plus de projet, c'est là où il ne plus y avoir de projections de conscience au sein de cette linéarité dimensionnelle, mais il faut vivre cette rupture du mythe d'immortalité. Or qu'est-ce qui nous fait vivre la rupture du mythe d'immortalité, c'est certainement pas la recherche spirituel, c'est certainement pas le ressenti ou le vécu vibratoire, sauf bien sur si on s'approche de ce qui est nommé l'infini présence, je redévelopperai après parce qu'il y a d'autres questions la dessus; soit de vivre une expérience de mort imminente, une expérience hors du corps et de voir que la conscience existe en dehors du corps non pas vécu comme un rêve, mais réellement comme l'on dit une «Out of the body expérience/Expérience hors du corps» qui est préalable à une NDE (Expérience de mort imminente) ; le passage par le tunnel et on sait pertinemment en tout cas pour 90% des NDE (Expérience de mort imminente) qui sont qualifiés de positives, ou comme les expériences de l'onde de vie vécu et remonté jusqu'en haut du corps ; on en parlera après. 

Ces éléments là sont vraiment des éléments si vous voulez de l’expérimentation, non plus des éléments à l’adhésion à des concepts, qui vont permettre réellement une libération de la peur de la mort. La peur de la mort ne fait que rejoindre la peur de cette rupture du mythe d'immortalité, de regarder face à face sa propre disparition, on pourrait l'appeler autrement sans employer une terminologie issus du langage psychologique, on pourrait parler de sacrifice, le sacrifice jusqu'au stade ultime comme le Christ sur sa croix, n'est pas sacrifice lié à un auto sacrifice, mais c'est le moment on remet réellement son esprit entre les mains de ce que nous sommes en vérité. Vous l'appelez le Créateur, vous l'appelez la Source, vous l'appelé comme vous le voulez, mais c'est quelque chose qui est sans commune mesure, à quelque chose qui de croire à la réincarnation de croire en l'esprit ou en l’âme. C'est vivre cette rupture d'immortalité, la vivre réellement, qui est appelé le sacrifice de l'ego, le sacrifice de la personnalité, qui libère définitivement de la mort mais aussi de l'inquiétude, et surtout de la peur quelque soit cette peur. Il nous toujours était dit de choisir entre la peur et l'amour, mais ce choix n'est pas un choix mental, ni conceptuel, ni de croyance, c'est lié justement à l'expérience de cette rupture du mythe d'immortalité. 

Cette rupture du mythe d'immortalité survient quand la conscience disparaît, c'est à dire qu'il n'y a plus ni conscience, ni inconscience, ni supra conscience ni même ce qui est nommé turya, 'est à dire le 4eme état de la conscience, qui n'est pas l'éveil, ni le rêve, ni le sommeil, mais encore une fois tant que ceci n'a pas était vécu, il y aura toujours la possibilité de voir resurgir une peur quelque soit vos expériences. La transcendance de la peur, la peur de la mort en premier, ne survient que grâce à l'amour, mais l'amour et la lumière non pas tel que nous la concevons, nous la percevons au sein de ce monde, mais je dirai l'Amour Lumière avec un grand A et un grand L, c'est à dire ce ça, cette absolu, cette ici et maintenant de l'instant présent qui contient tout. Parce que quand on vit totalement cela, il n'y a plus la conscience au sens auquel on peut la définir, on passe comme cela a été nommé par Bidi dans la A-concience c'est à dire un état où il n'y a plus de manifestations de la conscience. Et c'est dans cette état là, qui peut-être l'infini présence, qui peur être l'absolu, ou en est détaché réellement, délié réellement de tout ce qui pouvait appartenir aux stratégies et à la nature même de l'ego et de la personne. C'est à dire être libéré, c'est être libéré de la personne bien sur on est toujours une personne après, puisque le corps est là, mais à la différence majeure c'est qu'à ce moment là aucune peur ne peut se manifester. 

Bien sur il peux y avoir des préoccupations mentales et problématique à résoudre comme tout un chacun dans la vie incarné en fonction de sa trajectoire de son chemin, mais quelque soit l’événement et quelque soit l'élément qui se présente à notre vie et à notre conscience ; elle n'a plus du tout la même répercussion et la même altération de cette Paix inébranlable, lié à une peur qui resurgi de la mort ou quoique ce soit. L'absence de peur n'est pas le fait d'être courageux, l'absence de peur est simplement la traduction logique et absolument certaine par le vécu, par l'expérience direct que tout ce qui concerne la personne et ce qui est limité ne peut affecter d'aucune manière ce que nous sommes. A ce moment là il n'y à plus d’espace, ni de lieu, ni de temps pour la peur. Il peut y avoir un temps pour une préoccupation mentale, mais même là, ces préoccupations mentales ne sont plus sur le devant de la scène. Elles ne sont plus sous l'influence de la personnalité, mais il y a le soit, l'infini présence, ou cela que nous sommes qui évite tout emballement tout expansions ou toute modification je dirai de l'état d'A-conscience obtenu par l'expérimentation. Voila ce que l'on peut dire. Donc, même vivre en rêve certaine chose ne fait pas disparaître la peur de la mort, elle est inscrite au sein du cerveau reptilien, au sein du cerveau archaïque et c'est ce qui nous préserve aussi bien l'enfant au niveau de son apprentissage de la vie et du monde environnemental, va se brûler, va tombé, va se cogné, pour apprendre. Là, à l’âge adulte il n'est plus question d'apprendre, mais au contraire de désapprendre, c'est à dire de déconstruire toutes les croyances, toutes les illusions et tout ce qui repérable et repéré au sein de ce que j'ai nommé le mythe d'immortalité.

Téléchargement MP3:  Question 1 - Stéphanie C. - 16-01-2014

Téléchargement texte PDF: Question 1 - Stéphanie C. - 16-01-2014

Source : Satsang du Collectif de l’UN (16 janvier 2014) | Transcription par : Chantal Moreau



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Tradução para o português : Célia G.


Download PDF Satsang - Cuestión 1 - 16.01.2014

Traducción : Ana María Beltrán