vendredi 21 février 2014

Réponse Alta - Question 10 (20-02-2014)



Question 10

Bonjour Alta, je rends grâce à votre présence et remercie pour cet espace de questionnements.

Dernièrement j’ai pu mesurer que non seulement j’étais prête à mourir, à quitter ce monde en trois dimensions mais que je le souhaitais comme une libération.

En fait, de plus en plus, c’est comme si je vivais deux vies parallèles : la vraie vie lumineuse, joyeuse, pleine et légère, cette merveille de simplicité, cette évidence qui se révèle lorsque le « je » lâche prise et s’efface, et puis l’autre vie, quotidienne, inscrite dans le temps et l’espace, qui me pèse et m’attriste souvent, que je vis presque comme une épreuve que je subirais. Ce sont quasiment deux extrêmes : soit la liberté soit le « je » bien cramponné à ses convictions.

Alors je multiplie les occasions de silence, de méditation,  je développe ma vigilance à l’égard du mental, pour que mes journées soient infusées par la lumière mais l’ego et ses fonctionnements me donne du fil à retordre, comme s’il me disait « cause toujours, n’empêche que tu es encore sur ce monde, alors fais avec !"
Je ne parviens pas à formuler une question claire car je reste empêtrée dans cette dualité... justement comment être Un alors que je suis insérée dans le temps à mon coeur défendant ?

J’aimerais que vous m’aidiez à installer une attitude intérieure juste et libérée de ces complications qui m’entravent et m’empoisonnent.

Je vous salue avec le Cœur.

Marie-Isabelle

Téléchargement MP3 : Q-10 Satsang 20-02-2014

Réponse :

Mais il n’y a pas de dualité, vous avez simplement vu, vous avez réellement vu, qu’il y a une vie du "je", et qu’il y a une vie de Ce que vous êtes en éternité. Alors, bien sûr, ça donne parfois l’impression, comme vous dites, de faire le grand écart entre deux extrêmes, mais vient un moment donné où tout cela fusionne, et d’ailleurs, c’est le but. Il ne faut pas rester dans cette dichotomie d’extrêmes, même si on y est tous passés. Quand je dis "il faut", encore une fois, ce n’est pas une injonction de quoi que ce soit, c’est attirer votre attention sur le fait que, ça c’est fréquent pour tout le monde, je dirais que c’est même quasi généralisé, mais encore une fois la différence vient de votre positionnement. C’est-à-dire que plus vous serez positionné dans ce qui est facile, plus votre vie, même la vie du "je", sera facile, parce que ça ne sera plus le maître. Mais là, il reste effectivement, peut-être, à accepter de tout perdre, c’est le sens du sacrifice, nous en avons parlé à de nombreuses reprises.

L’égo a besoin de tenir, l’égo a besoin de voir, l’égo a besoin d’une forme, l’égo a besoin de comparaisons, l’égo a besoin de couleurs, réelles ou astrales, l’égo a besoin de sentir l’énergie, mais le soi est totalement indépendant de ça et l’absolu, n’en parlons même pas. Ça se déroule dans le corps, aussi bien l’Onde de vie, aussi bien la béatitude que les enquiquinements de cette vie ordinaire. Et, personnellement, et nous sommes, je pense, de plus en plus nombreux, il n’y a aucune différence, dans tous ces moments de vie de ce monde, ou hors de ce monde, ils sont en parfaite synchronie, en parfaite fusion, en parfaite alchimie et transubstantiation. C’est à ce moment là, si vous voulez, que la finalisation de l’alchimie de notre corps, l’alchimie cellulaire, alors on pourrait parler des brins d’ADN, on pourrait parler de niveau vibratoire, mais restons simples, c’est à partir où sans effort, sans volonté, sans attention, sans lutte, mais avec joie, que vous arrivez à laisser se superposer ce "je", qui existera jusqu’à votre dernier jour, même libéré vivant, mais laisser le Soi, l’Êtreté, l’infinie présence prendre toute sa place, ici. Parce que ce n’est pas vous qui faites le travail, ce n’est pas vous qui décidez de vous traiter, ou de traiter telle anomalie, tel trouble, tel dysfonctionnement, où qu’il soit situé, dans quelque sphère que ce soit, mais c’est la lumière qui va agir. Heureux les simples d’esprit ! Et il est beaucoup plus facile, comme disait le Christ, le passage de la porte étroite, il est beaucoup plus facile à un enfant de pénétrer le Royaume des Cieux, ou il sera encore plus difficile à un riche pénétrer le Royaume des Cieux qu’à un cheval, qu’à un chameau, pardon, on n’est pas au même pays, de passer par le chas d’une aiguille. C’est exactement la même chose.

Et tout ça, ça peut se réduire à "rester tranquille, laisser être". Vivez ce qu’il y a à vivre, ce que vous envoie la vie, mais ne luttez pas, ne vous opposez pas. Bien sûr, si quelque chose vous gêne, il faut lutter, mais pas dans ces moments là. Mais vous serez, dans les moments du choix par rapport à la lutte que vous voudrez engager, par exemple pour une maladie, pour un trouble psychique, pour un conflit entre des personnes, pour tout ce qu’on peut imaginer dans la vie, à ce moment là, vous verrez les choses complètement différemment, c’est-à-dire que, quel que soit le trouble, vous verrez, et vous vivrez, que vous n’êtes aucun de ces troubles. Alors, ça simplifie la vie, ça la rend humble, ça la rend facile, ça la rend évidente, ça la rend très pleine, parce que ce Rien dont on parle et dont tout le monde a peur, c’est le plein. Je vous rappelle quand même, si on prend le Dr Moody ou un cardiologue américain dont j’ai oublié le nom, qui a beaucoup écrit sur les NDE, qui est un cardiologue qui travaille en réanimation, un chef de service, et qui a fait quatre NDE avec infarctus du myocarde à chaque fois, à chaque fois, ça lui arrivait à l’hôpital, dans son service. Donc, que faisaient les étudiants, les professeurs agrégés qui étaient là, ils le réanimaient. La première chose qu’il faisait quand il revenait, c’était les engueuler comme du poisson pourri. Il leur disait : "mais vous m’avez ramené à la mort, j’étais vivant". Pour autant, est-ce qu’il a refusé de vivre, est-ce qu’il a refusé d’écrire des livres, de témoigner de ce qu’il a vécu ? Mais, il est évident que, pour celui qui a vécu une NDE réelle, pour celui qui a vécu le Soi, qui a vécu l’Êtreté, qui s’est baigné dans le Soleil, qui a traversé la lumière solaire pour aller de l’autre côté, c’est évident que tout ça est une franche partie de rigolade et une vaste escroquerie, comme disait BIDI. Mais bien sûr, celui qui est inséré dans sa réalité tri-dimensionnelle, qui est encore sujet aux croyances, à l’adhésion à l’évolution de l’âme, à l’adhésion au perfectionnement du bien, que l’âme est mal, mais tout ça ce sont des jeux illusoires, ce sont des jeux, mais ça sert à rien de le dire, il faut le vivre. Il faut le vivre consciemment, il faut le vivre entièrement, pour bénéficier de ces fruits. Donc ce qu’il y a à faire, c’est le sacrifice. Attention, ce n’est pas un appel au suicide ou au meurtre, ce sacrifice ne peut venir que de l’intérieur, en ne nuisant à aucune structure existante au sein de cette illusion. Que ce soit votre psyché, votre corps, simplement vous les transcendez en changeant, comme disait BIDI, de point de vue, en passant votre conscience d’une sphère limitée, maintenue dans une forme et dans un espace-temps, à une conscience qui ne connaît ni l’espace, ni le temps, ni la forme, ou alors dans une a-conscience qui englobe aussi, et intégralement, toutes les manifestations de la conscience, mais bien plus, mais sur ce, cet élément là, bien sûr, rien ne peut être dit, il n’y a que chacun de vous, qui peut, à un moment donné, qui est indépendant du temps mais qui dépend uniquement de votre attitude intérieure, de le vivre.

CONCLUSION

Voilà ce que j’avais à dire, il est déjà presque 19h, nous n’avons pas eu de questions, je crois, sur le t’chat, donc nous allons en rester là. Louis vous communiquera très bientôt la date du prochain Satsang au mois de Mars. Il y aura d’autres informations qui viendront durant ce mois, vous verrez par vous-même. Quand à moi, je vous souhaite vraiment de demeurer dans cette demeure de paix suprême, de demeurer dans cette facilité, quelles que soient les circonstances de votre vie, et surtout, dans cet amour qui ne connaît ni forme, ni espace, ni bien, ni mal, parce sa nature est d’être l’amour et la lumière, et rien d’autre. Et l’amour ne connaît ni le bien, ni le mal. L’amour humain, oui. L’amour conceptualisé, même au niveau vécu spirituel sur ce monde, est sujet à l’illusion. Mais ce que vous êtes, cet amour là, n’est sujet à aucune illusion, et il ne dépend de personne. Sur ce, bonne soirée à tous, bonne radiance archangélique à ceux qui la font, bonne radiance des Etoiles et de Marie à ceux qui la font, tout ça ce soir, et bon alignement à 19h à ceux qui le font. Je vous remercie. A bientôt.

Source : Satsang du Collectif de l’UN (20 février 2014)

Transcription par : Chantal Hubert

Téléchargement Question 10  (PDF) : Question 10 – 20 février 2014


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Tradução para o português : Célia G.