vendredi 21 février 2014

Réponse Alta - Question 2 (20-02-2014)



Question 2

Bonjour,

J'ai fait ce qu'on a appelé plus tard la réfutation, en 2011, mais sans avoir la méthode préconisée par Bidi. J'ai vécu une désidentification totale, qui m'a amené à vivre en ce corps que je n’étais pas ce corps, ni ces pensées.

Au bout d'un certain temps ma personnalité (je suppose que c'est elle qui parlait) a posé une sorte de choix, c'est à dire qu'il fallait que tout le monde vive cela, (car comme on l'a vu au précédent satsang, nous serons toujours confrontés à des désagréments extérieurs), sinon cela devait se terminer. Cette sorte de tiraillement entre les "deux vérités" dont vous parliez a été difficile à surmonter, si bien que je suis de nouveau identifié à un corps, à une histoire etc.

Donc je me demandais, pensez vous que c'est un choix de l'âme, ou une forme de déni de la conscience, ou bien la manifestation de la phrase "il sera fait à chacun selon sa vibration" ? C'est à dire que j'aurai fait le choix, après avoir vécu l'illimité, de retourner pleinement dans l'expérience?

Merci pour votre réponse,

Anonyme

Téléchargement MP3 : Q-2 Satsang 20-02-2014

Réponse :

Alors, il faut bien comprendre que cela soit dans l'expérience de mort éminente NDE (near death expérience), que cela soit dans l'expérience mystique réelle et authentique, comme vous signalez l'avoir vécu, c'est à dire la désidentification totale à quoi que ce soit de ce monde. Il faut bien comprendre que là aussi, les fruits doivent être évidents. Il n'est pas question de juger, ni de vous dire c'est bien, c'est pas bien, c'est ceci ou c'est cela. Mais bien d'attirer votre questionnement dans cet espace là.

Maintenant si réellement l'expérience devient un état qui a toujours été là, il n'y aucune raison pour que cet état disparaisse, je l'ai jamais vu (sans parler de l'absolu) en parlant simplement des gens qui ont fait une expérience de mort imminente, je dirais tout venant. Je ne parle pas des différentes catégories de NDE, ni les NDE négatives, ni les NDE qui sont allées jusqu'à l'Absolu. Mais au retour de la NDE, quelle que soit la magie de l'expérience, comme la vôtre, la désidentification totale, si il n'y a pas de fruits, si il n'y a pas de paix, si il n'y a pas de pacification, si il n'y a pas cette équanimité, si il n'y a pas cette capacité je dirais de résilience spontanée, c'est à dire la résilience, c'est l'attitude à surmonter des épreuves qu'elle quelles soient, il y a des gens qui y arrivent plus facilement.

Mais depuis le soi, il n'y a même pas d'épreuves, c'est à dire qu'on observe une maladie un événement le plus catastrophique qui soit, encore une fois avec la même équanimité.

Donc, il faut bien différencier le souvenir d'une expérience, et la réalité transcendante d'une expérience, qui est née certes un moment données dans cette linéarité du temps, mais qui se poursuit au delà de tout temps. Que cela soit la référence à notre historique, notre histoire, notre anamnèse et la résilience devient automatique.

Donc les expériences, c'est un peu la carotte, les expériences qu’elles quelles soient, qu'elles soient spirituelles, qu'elles soient astrales, qu'elles soient liées ce qui appelé classiquement à une voix sèche, c'est à dire de connaissance, si elles ne vous apportent pas une paix inébranlable, si votre conscience n'est pas en permanence dans cette vacuité, dans cette plénitude et dans cet état particulier, Il n'y a pas de réalisation du Soi, il n'y a pas d'éveil. Il y a expérience éveillante, mais, le fait même de situer ça dans un temps et de parler de cette notion de réminiscence d'expérience suffit déjà à vous détacher de ce fameux « ici et maintenant », de ce temps présent ou de cet instant présent.

Il faut être totalement plein de tout ce que l'on est, dans l'instant, dans le présent, ici et maintenant, dans ce monde, pour avoir accès à tout le reste. Maître Philippe de Lyon disait « ce que je fais, je le fais parce que je suis le plus petit d'entre vous ». Et Maître Philippe n'était pas quelqu'un d'effacé, n'était pas quelqu'un de timoré, un peu comme Thérèse de Lisieux. C'était foncièrement, je dirais l'opposé, c'était quelqu'un qui ne se laissait pas marcher dessus, c'était quelqu'un qui distribuait des gifles comme le Padre Pio d'ailleurs. Mais, lui il donnait cette gifle sans aucune colère, sans aucune animosité, sans aucune réaction, mais surtout la notion de bien de mal, d'expérience est transcendée d'elle même par cet état quand il réellement dévoilé en totalité et déployé en totalité par la Lumière.

Alors, donc « il sera fait à chacun selon sa vibration », je vous rappelle que cela soit une expérience ou un état issue de cette expérience qui est installé de manière définitive. Quelque soit le mythe fondateur du retour au Soi. Ce mythe fondateur, cette expérience de départ ne demeure comme dans le mythe d'immortalité, qu'un mythe. Il doit spontanément se réactualiser en soi, comme une source vivifiante qui nourrit le cœur, qui nourrit les cellules, qui nourrit la totalité de l'être, et qui fait que, au sein de ce monde, tout en n'étant pas de ce monde, en étant sur ce monde, en étant parfaitement incarné, enraciné sans aucun rejet de quoi que ce soit la Paix peut-être là.

Cette Paix c'est à vous de la tester, si dès qu'il y a une contrariété, comme j'ai vu c'est dernier temps sur internet, sur un forum. Quand il y a quelqu'un qui se vexe, quand il y a quelqu'un qui monte en pression. C'est facile de dire une fois que cela est redescendu, je me suis laissé égarer mais je suis dans le soi. Non le soi, il ne participe en aucune manière, en aucune manière à cette motion.

Alors, bien sur, j'ai moi même participé à de nombreux forum, j'ai moi même entamé des processus de confrontation, de dualité. Mais jamais, jamais à aucun moment de ces expériences passées, je n'ai eu le sentiment, la perception d'être sortie de ce que je suis en Éternité.

Donc, c'est à vous là aussi, pour cette question, de voir quels sont les fruits qui s'offrent à vous dans cette vie. Si vous êtes réactif, si il y a des émotions, si il y a de la colère, si il y a du ressentiment, si il y a l'impression d'être tributaire de votre histoire, de votre passé, c'est simple vous n'êtes pas libre. Vous n'êtes pas libre, ce n'est pas un jugement, c'est à dire que il faut aussi lâcher tout ça pour être libre. Et quand vous arriverez à vous libérer vous même, parce que aucune libération, même si on a des aides innombrables, ne peut venir de l'extérieur.

Il est très important à ce niveau là, c'est ce que disait d'ailleurs, nous avons une technique pour ça qui marche à merveille, qui a été donné par Gurdjieff je crois. Gurdjieff racontait l'histoire suivante il disait « mon grand père m'a appris la chose la plus merveilleuse dans ma vie » et il disait il pose la question mais alors c'est quoi « mon grand père me disait quand quelqu'un vient à ta rencontre rentre en toi » que cela soit par les émotions, par le mental, par un déficit de compréhension ou de non compréhension dans une relation. Ne réagissez pas dans l'instant, reportez votre réaction à 24h. Et qu'est ce que vous observez 24h après ? II n'y a plus aucune réaction.

Donc c'était bien de nature émotionnelle, sauf bien sur pour des êtres comme le Padre Pio, comme Maître Philippe qui avait cette capacité que n'avaient pas par exemple certaines Étoiles, qui étaient complètement effacées par apport à la personnalité, comme disait Thérèse « je veux être la plus petite d'entre tous ici », parce qu’elle avait compris qu'il y a une espèce de balance, si je peux dire, entre le poids que vous avez ici, et ce poids ce n'est pas uniquement votre richesse affective, sociale, familiale ou sociale. C'est avant tout le poids de votre personne au sens d'une histoire, au sens d'une connaissance, au sens d'une compréhension, au sens de la réactivité.

Donc, comme Gurdjieff le notait, si vous essayez simplement, dans une démarche 3D classique, dans le déroulement linéaire d'une confrontation entre les êtres, entre les situations à ne pas réagir dans l'instant, vous verrez que 24h après, et pour certains quelques minutes après, ou quelques heures après, voir une semaine. Il n'y aura plus lieu de réagir, parce que ce qui est passé est passé. Et que si vous demeurez dans l'instant comment pouvez vous être affecté par quelque chose qui a été dit, qui a été proféré, qui a été prononcé à votre encontre? C'est impossible. C'est impossible, mais l'expérience de la vie en ce monde nous permet à travers ces va et vient de stabiliser.

Dans mon historique personnel passé, j'ai été en recherche spirituelle de puis l’âge de 18 ans, avec l'étude du symbolisme, avec la pratique du tarot, avec la pratique de la médiumnité, la pratique de la haute magie de la théurgie, avec une connaissance livresque et vécue de multitudes de choses.

Mais, est-ce-que cela m'a été d'une quelconque utilité pour vivre la Paix, ou être l’abandon à la Lumière et dans ce que j’appelle « un libéré vivant », absolument pas ! C'est justement quand je me suis dépouillé de tous ces poids, quand je suis devenu insignifiant et inexistant, pas en jouant un rôle par apport aux autres, mais à l'intérieur de moi même, dans mes convictions, dans le déroulement de la vie, de ma vie, que j'ai pu constater qu'il a fallu effectivement lâcher tous les bagages... Un peu, si vous voulez l'absolu c'est la mort, mais en maintenant ce corps et cette vie, et l'ensemble de ces fonctions sociales, affectives, professionnelles, là où vous êtes sans aucune encombre.

Alors, bien sur il faut se servir du mental, mais pour s'occuper des choses mentales. Pour la spiritualité et pour le Soi, l'Absolu c'est absolument impossible. Il faut, alors, il faut faire le silence, mais ce n'est pas uniquement de la méditation, vous avez des gens qui vont méditer des dizaines d'heures par semaine et qui simplement arriver au seuil. Pour passer ce seuil, pour franchir ce seuil, la naissance de l’embryon Christique, le fameux huitième corps, pour vivre en permanence la couronne radiante et le feu du cœur, le feu sur le chakra d'enracinement de l'âme, de l'esprit, dans le dos, le feu au niveau des pieds, l'onde de vie qui s'élance sans aucun frein jusqu'au sommet du crane, sortir de ce corps, rencontrer d'autres entités, je vous garanti que même cela n'a plus aucune importance. C'est à dire quand vous trouvez la source de vous même, quand vous la retrouvez, quand elle est réellement efficiente et active en permanence, tout cela disparaît en totalité. Il ne reste que la vie, il ne reste que la pleine acceptation de l'état de Joie, de l'état de Paix, de l'état de tranquillité, et cette fameuse équanimité, cette résilience face à la vie quelque soit les épreuves ou les joies de cette vie. Parce que nous savons pour le vivre que la vrai Joie n'est pas de ce monde. Que la vrai Joie, celle qui ne dépend d'aucune cause, elle ne dépend que de notre cœur et de ses retrouvailles avec nous même.

Alors, on est passé par plein de noces, je ne sais pas si vous vous rappelez pour les plus anciens, les noces célestes, les noces cosmiques, les noces avec le double, l’accueil du Christ, la présence du Christ, de Marie, des entités de Lumière. Mais, ça a été si vous voulez des espèces de garde-fou, de témoignages apportés de l'extérieur de ce qu'il fallait vivre à l'intérieur, indépendamment, de tous ces éléments extérieurs.

Alors, pour moi il n'y a plus de position intérieure et extérieure. Il n'y a plus de contraste possible entre ce que je vis à l'intérieur et ce que je manifeste à l'extérieur. Mais je vous garanti que s'il devait m'arriver, ce que je pense très hautement improbable vu la loi de résonance, un événement quel qui soit, je ne nie pas que je pourrais peut être en colère, mais cela n'aurait aucune incidence sur ce que je suis et vis. Et c'est pareil pour chacun de nous, dès l'instant où vous déposez tous vos fardeaux, tout ce qui appartient à l'éphémère.

Votre histoire que cela soit dans cette vie ou l'ensemble des vies que vous avez mené ici, n'est qu'une immense supercherie. La réincarnation est une supercherie crée par les archontes, crée pour nous embrigader, nous enfermer dans des mécanismes mentaux et émotionnelles et causaux du plan causal, qui n'ont strictement rien avoir avec la vérité et strictement rien à faire avec la Joie de la simplicité et de l'évidence du cœur.

Mais encore une fois, les fruits sont innombrables comme disait Jésus « on reconnaît l'arbre à ses fruits », oui vous avez beau avoir des arbres qui sont très solides, très très beaux mais qui ne porteront jamais aucun fruit dans l'état actuel de la linéarité du temps, mais, encore une fois là dedans, il n'y a pas de jugement, ni d'échelle de valeur. Il y a simplement une capacité ou pas, à se placer directement au cœur du cœur, dans le silence, dans la paix, la joie, la tranquillité, la résilience et cet espace de transparence où rien ne peut être arrêté. Parce que vous ne résistez plus et je parle là au niveau spirituel, il est bien sur question de résister quand vous êtes dans la vie ordinaire.

La grande différence c'est que quand vous ne faites pas que vivre une expérience dites spirituelle ou d'un autre domaine, mais quand vous installez réellement un état, je ne vais pas rentrer dans les processus énergétiques ou neuroscientifiques extrêmement précis qui se passent, car aujourd'hui on le sait, je le répète, j'ai eu l'occasion de le dire il y a plusieurs mois, c'est facile de dire je Suis, je suis réalisé, je suis libéré, ou de montrer aux autres qu'on peut être libéré. Oui, c'est très facile. On peut aussi se mentir à soi même.

Mais si, on passe maintenant à des investigations réelles, par exemple des IRM, des scanner, des pet-scan, des enregistrements électroencepholographiques. On va s’apercevoir que réellement, celui qui a vécu une vraie expérience mystique transcendante, que ce soit un moine bouddhiste, une religieuse, que ce soit un inconnu, que ce soit quelqu'un qui a fait une NDE, il y a des marqueurs biologiques, biochimiques, neuroscientifiques extrêmement précis qui correspondent à l’éveil.

Donc ce n'est pas une illusion, donc comme c'est inscrit dans la matière, rappelez-vous ce corps est le temple. Même si nous ne sommes pas ce corps, nous sommes à l'intérieur de ce corps. Qui parle, est-ce que c'est ce corps, est-ce que c'est le cerveau ? Ou est-ce que c'est la conscience qui est incluse dans ce corps ?
Alors ce n'est pas un concept intellectuel. C'est pas le fait d’acquiescer ou de refuser cela qui va changer quoi que ce soit. C'est de le vivre. Et pour le vivre, après toutes ces années, après je dirais plus de 30 ans, presque 35, presque 40 ans maintenant passés à vivre ces états précis, ses connaissances particulières, effectivement, depuis 2 ans je peux affirmer que tout cela n'a représenté qu'un poids et des résistances qui ont masqués, qui ont voilés en quelque sorte ce cœur du cœur, c'est à dire cet être que nous sommes, c'est à dire cette Lumière qui n'est affectée par aucune contingence de ce monde.

Alors, bien sur le mental à toujours besoin de chercher, de comprendre, de discerner, de scruter, nous sommes tous passé par là, le bien, le mal, pour soi, pour l'autre, donner des conseils, revendiquer, revendiquer sa place, mais, tant que nous revendiquons une place à l'extérieur il n'y a pas de place pour nous à l'intérieur... Il faut être capable, quelque soit l'activité, que l'on soit balayeur, que l'on soit chef d'état, si tenté que cela puisse exister. Si on est channel connu, reconnu, ça ne change rien, ce qui va changer c'est votre être intérieur, c'est cette capacité à se faire au plus petit pour être le plus grand possible au ciel, non pas par orgueil spirituel, parce que sur le plan au ciel céleste spirituel de l'esprit vous l’appelez comme vous le voulez, nous sommes cette totalité. Mais jamais le« je» ne pourra être autre chose que ce qu'il est, quelque soit sa connaissance, quelques soient ses expériences, quelques soient ses vécus.

Il faut sortir du vécu linéaire pour s'installer dans cette présence. Quand je dis « il faut » n'y voyez pas une action de la volonté, c'est bien plus une capitulation totale, et c'est une mort, c'est effectivement une mort. Mais, bien sur le je va considérer cela comme une mort avec la mise en branle de mécanisme de survie, l'émotion, la contradiction, le besoin de savoir si c'est bien, si c'est mal, le besoin de référencer un état ou une expérience par apport à des schémas donnés par exemple énergétiques, ce qui est tout à fait possible, comme cela a été fait d'ailleurs lors des interventions au sein d'autres dimensions par les premiers intervenants, avec toutes l' explication du yoga de l'unité, du yoga de la vérité, tous ces protocoles de cristaux, de gestes, de postures, qui n'ont en fait été que des éléments pour tromper en quelque sorte le mental.

Parce que je peux vous assurer que si vous êtes suffisamment dans cette vacuité, vous pouvez tout aussi bien lire, que avoir une activité manuelle, sans être altéré par ce que vous êtes... Et ça ce n'est pas quelque chose qui se recherche, devenir le plus petit ici, quelque soit sa position sociale, morale, affective professionnelle, familiale, de santé, ...C'est ne plus donner d'importance à ce qui est futile. Le faire, parce que c'est notre réalité à l'heure actuelle dans le déroulement linéaire de ce temps. Mais, être désincrusté des résultats, des actions, des réactions, du jugement de soi ou de l'autre bien sur, ce qui n’empêche pas bien sur de donner son avis et même de pousser entre guillemets une gueulante, à condition que en soi, rien ne soit déséquilibré. Et comment voulez-vous être déséquilibré, si vous regardez Nisadagartta par exemple, il a assuré des satsangs et des réunions lors des derniers jours de son cancer de la gorge. Pour vous dire qu'une douleur du cancer de la gorge, c'est intolérable. Est-ce que Nisadagartta avait l'air fatigué ? Il disait à la fin « oui je suis un peu fatigué ». A aucun moment la souffrance n'avait de prise sur lui.

C'est exactement ça que pour faire le soi, que pour faire l’absolu, c'est la disparition de la souffrance, c'est la disparition de la mort, paradoxalement en acceptant de mourir au soi.

Donc, vous voyez c'est pas des jeux de mots, c'est pas des expressions toutes faites. J'essaye de vous retranscrire de façon la plus simple possible, comment vous même vous placer dans cet état. Parce que si vous cherchez réellement et humblement le royaume des cieux, la vérité, déjà vous devez vous dés-enkyster comme je l'ai dit, de tous vos phénomènes mémoriels, de toutes vos croyances qu'elles quelles soient. Et nous avons tous des croyances, même quand le fait de croire en une religion, au karma, ou à quoi que ce soit à disparu. Le fonctionnement de l'expérience humaine en 3D tel qui a été altéré, conclu et conduis inexorablement à la répétition des comportements, que cela soit l'habitude de commencer à mettre tel bouton de chemise, comme de faire tel exercice à telle heure, ou d'avoir des conduites reproductives qui sont inscrites si vous le voulez dans le cerveau reptilien qui sont liés donc à une mémoire en quelque sorte. Tout cela doit être vu, non pas comme un observateur qui va devenir pointilleux, mais simplement en laissant libre cours à ce qui se manifeste.


Bien sur, ce qui se manifeste peut parfois appeler une réaction logique et normale dans le monde où nous vivons. Mais il est profondément différent de ne pas être dans cette réaction instantanée, immédiate, que de laisser se dérouler l'expérience et d'y apporter la réponse adéquate, qui ne viendra pas d'une compréhension ou d'une réaction, qui ne viendra pas non plus d'une croyance « je suis Lumière, je ne suis pas jugement », mais d'une évidence. Et cette évidence, elle n'a besoin de rien d'autre que vous, non pas dans le je, mais dans votre intimité, là où il n'existe aucune espace pour quoi que ce soit d'autre que la Totalité. Mais ne faites pas de cette totalité un besoin de vous aimer les uns les autres, avec ceux qui ne pensent pas comme vous. Laissez leur la liberté de vous insulter, laissez leur la liberté de croire à ce qu’ils veulent. Vous, vous n'avez plus besoin de ça. Là c'est essentiel... 

Source : Satsang du Collectif de l’UN (20 février 2014)

Transcription par : Chantal Moreau

Téléchargement Question 2 (PDF) : Question 2 - 20 février 2014


português



Tradução para o português : Célia G.