Question 8
Bonjour Alta,
Maître Philippe dit :
" L’Illusion, vous la maintenez
à partir du moment où vous adhérez à la notion de l’espace ou
la notion du temps."
Est-ce que tu peux développer stp ?
C'est surtout la notion d "espace"
qui pose problème à mon mental ...
Je te rends grâce.
De mon Cœur à ton Cœur.
Marianne
Téléchargement MP3 : Q-8 Satsang 20-02-2014
Réponse :
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Réponse :
Ça, il en posera énormément, le
mental se définit par un repère dans l’espace et dans le temps,
essentiellement. Qu’est-ce qui se passe au sein de la libération ? Que
cela soit exprimé par ce que j’ai pu écrire il y a deux ans, que cela soit
exprimé par le Dr Eben Alexander, soit exprimé par Betty, soit exprimé par
Chantal, soit exprimé par Baret, que ce soit exprimé par des milliers de blogs
qui existent aujourd’hui de gens qui vous parlent de cette libération, ils vous
le décrivent à leur façon. Alors bien sûr celui qui est dans la dualité va y
voir une illusion, parce que comme il est dans le bien et dans le mal, il va
dire : " ces gens là ne sont pas enracinés, ces gens là
sont... ", mais ça se voit dans les yeux quelqu’un qui est libéré, il
a pas besoin de parler, on se reconnaît instantanément, c’est pas quelque chose
qui va faire appel à une analyse intellectuelle, à une analyse vibratoire, ou
une analyse même perception, c’est quelque chose qui passe de conscience à
conscience. Donc ici, nous sommes limités par une forme, qui est ce corps, nous
sommes limités dans un espace-temps, qui est inscrit entre la naissance et la
mort, c’est clair, c’est la même réalité pour chaque être humain qui naît,
simplement dès que vous n’adhérez plus à la notion de forme, c’est en ce sens
qu’il ne faut pas être identifié à ce corps, ce qui ne veut pas dire ne pas
être dans ce corps mais simplement bien voir que nous ne sommes pas ce corps,
mais ce corps nous appartient, bien sûr, nous en sommes responsables, c’est
évident, on n’a jamais dit l’inverse. Simplement, la notion d’espace, la notion
de temps vous renvoie à l’axe linéaire du temps (passé, présent, futur), donc
phénomène mémoriel, phénomène de résilience ou non résilience, phénomène de
blessure ou de non blessure, qu’est-ce
qui se passe, même si les mots sont profondément différents entre un
Nisargadatta par exemple et un Eben Alexander, ils décrivent la même réalité,
c’est-à-dire que dans votre conscience, que cela soit dans le corps ou dans
aucun corps, ni d’êtreté, ni corps de lumière, ni corps de cristal, vous vous
apercevez qu’il y a quelque chose qui n’est ni un point, quand je vois
certaines canalisations qui parlent du point au centre, ça fait peur parce qu’on
rejoint la dualité, là, dans cette conscience là, il n’y a plus de forme, vous
n’êtes plus assujetti à aucune forme, vous n’êtes plus assujetti à aucune
vision, quelle qu’elle soit, il y a le néant, et pourtant c’est pas le noir, il
n’y a plus de lumière derrière les yeux, il n’y a plus de vibrations dans le
corps, il y a juste la présence, l’infinie présence quand ça se passe dans le
corps, il n’y a plus de signaux de forme, de quelque nature que ce soit.
Donc tant qu’il existe une
adhésion à une forme parce que, effectivement, comme vous le voyez à travers
les contacts des gens qui sont en libération, qui sont libérés ou qui vivent le
Soi, vous avez des contacts avec des Êtres de lumière qui se manifestent à
gauche, en haut et à gauche, et qui pénètrent plus ou moins à l’intérieur de
votre structure, des désincarnés à droite ou même de lumière qui arrivent à
droite, pas à gauche, mais ce qui est important, c’est que même ça, c’est une
forme qui vient essayer de rentrer en contact avec vous. Et je dirais que, à la
limite, à un moment donné, quand vous avez fait suffisamment l’expérience de
ces présences, l’expérience de ces contacts, de ces rencontres, de ces
communions, de ces dissolutions, à un moment donné, tout le reste s’efface,
même les êtres de lumière s’effacent, même votre être de lumière s’efface et
là, il reste quoi, la simplicité la plus nue, vous êtes Cela. Ce n’est pas
quelque chose qu’on peut expliquer mentalement, ça ne peut que se vivre, je ne
peux vous donner que des... le Dr Eben Alexander lui, dans " preuves
de l’existence du paradis ", il décrit ça comme un espace où il y a
une peur terrible avant, parce que quand il est dans la lumière, il est très
bien, mais il se trouve que, dans son expérience, il transcende cette lumière,
il transcende l’historique de sa vie ou il a des éclaircissements sur sa vie,
sur son âme, et il se retrouve chez lui. Là, il n’y a plus de lumière, plus de
forme, plus de temps, plus de dimension, il n’y a plus rien. Et ce rien, c’est
le tout, il est uniquement là.
Et quand vous vivez cela, bien
oui, vous êtes libéré, totalement et entièrement, il ne peut plus y avoir de
doutes, il ne peut plus y avoir de questionnement, il ne peut plus y avoir quoi
que ce soit, ni même de croyances en quoi que ce soit ou en qui que ce soit,
vous n’avez plus besoin ni de questions, ni de réponses, vous êtes l’évidence.
Donc c’est quelque chose qui ne peut pas laisser de place au doute quand cela
se produit. C’est quelque chose qu’on ne peut pas chercher, on ne peut, nous,
que accepter d’arrêter de faire tourner le " je ", dans son
mental, dans ses émotions, dans son histoire, dans ses souffrances, dans ses
joies. Dans tout ce qui est mémoriel, dans tout ce qui est projections dans le
futur : fin du monde. Tout ça n’existe pas, seul existe Ce que vous êtes,
et c’est une révolution, que dis-je, c’est une transubstantiation que de vivre
cela parce que il y a un avant et un après, je l’ai déjà dit mais c’est
tellement évident, tellement évident. Alors bien sûr, celui qui est dans le déni
de cela, va rester dans la dualité, il va chercher à faire le bien, il va
chercher à s’élever en vibration mais il ne touchera jamais la vérité, jamais,
il restera dans ces strates intermédiaires, mais c’est sa liberté, sa vérité
est aussi vraie que ma vérité, pour son vécu. Mais mon vécu n’est pas ce vécu.
Mon vécu est absolument le même (que celui) de tous les libérés de cette
planète, d’aujourd’hui comme d’il y a mille ans, comme Çankara au 8éme siècle
etc etc...
C’est pas quelque chose qui
dépend d’un enseignement, c’est pas quelque chose qui dépend d’une croyance en
une religion, en un sauveur extérieur. Même si ces êtres là ont existé dans
l’historique de cette planète, mais il faut bien faire attention parce que,
même dans les enseignements les plus " authentiques ", il y
a toujours après des êtres humains qui interviennent pour essayer de fédérer et
qui vont transformer. Parce que, dès l’instant où l’expérience est reprise
comme un dogme, dès l’instant où l’expérience est formatée, c’est-à-dire rentrée
dans une forme à travers des circuits énergétiques, qui pourtant existent, et
que j’ai passé trente ans de ma vie à étudier, que je connais parfaitement,
même cela il faut le laisser tomber. Ça va vous faire croire que parce que vous
avez l’éveil de la Kundalini, parce que vous arrivez à mobiliser l’énergie, à
percevoir les auras ou à rentrer dans l’autre, à communier avec l’autre, ou à
communier avec la Source, tout ça, si vous voulez, ne vous est d’aucun intérêt.
Donc, l’ultime renoncement, ce sacrifice, au sens sacré, il est bien là, il est
nulle part ailleurs. Alors, bien sûr c’est un difficile moment à passer
puisqu’il s’assimile à la mort, les première fois ça fait quand même tout drôle
de se retrouver dans cette béatitude, indépendante de tout corps, de toute
forme, de tout espace, de tout temps et de toute dimension, et c’est pourtant
de là que nous venons, et là où nous retournons, où nous croyons retourner, que
nous n’avons, en fait, jamais quitté.
Voilà, ce que je peux en dire,
quand Maître Philippe dit : " vous maintenez l’illusion à partir
du moment où vous adhérez à la notion d’espace et de temps ", ben
oui, c’est une évidence, d’une simplicité mais enfantine, enfantine. Ça rejoint
toutes les phrases, les nombreuses phrases du Christ que j’ai pu dire
aujourd’hui : " est-ce que l’oiseau se soucie de ce qu’il va
manger demain " ? Le Christ a bien dit : " aimez-vous
les uns, les autres ", il a bien dit que nous étions enfants du Père,
mais il a dit aussi : " laisse les morts enterrer les
morts ". Ceux qui veulent mourir, laissez les mourir. Quand je dis
" mourir ", c’est mourir au Soi, parce que eux, ils sont
persuadés que le " je " va les suivre de vie en vie, mais
si c’était ça, tout le monde se rappellerait de ses vies passées. Alors bien
sûr, il y a des réminiscences des vies passées, il y en a qui ont même accès à
des mémoires étendues de leurs vies passées, j’en connais de très nombreuses et
d’autres les connaissent toutes, mais quelle importance ? Quel est
l’intérêt d’avoir été le Christ, quel est l’intérêt d’avoir été Bouddha, quel
est l’intérêt d’avoir été ceci ou cela, ou l’intérêt d’avoir été un
balayeur ? Tout ça ne participe et n’est que de l’illusion, qu’un
enfermement. Ce que nous sommes, c’est cette félicité éternelle, et si vous retrouvez
ce que vous êtes, mais tout le reste disparaîtra, de lui-même. Et même s’il y a
une souffrance, vous ne serez pas affecté par la souffrance, quelle qu’elle
soit. Ça ne veut pas dire qu’il faut laisser la souffrance s’installer, je n’ai
pas dit ça. Je dis simplement que le positionnement de votre être détermine et
conditionne, entièrement, l’illusion ou la vérité de ce que vous êtes. Et il
n’y a rien d’extérieur, absolument rien, même s’il y a eu un travail formidable
qui a été effectué par le Collectif de UN et par les gens qui ont suivi ce
processus alchimique, car c’en est un, qui a conduit à l’ouverture de
l’ensemble des chakras, au dépassement de l’illusion prométhéenne et
luciférienne, c’est-à-dire le 3éme œil, qui était pourtant extrêmement engagé
dans l’enseignement au 20éme siècle, initialisé et initié par la Théosophie,
qui était de dévoiler les lois de l’âme, qui sont une réalité, mais de dévoiler
ces lois ne suffit pas. Parce que si vous dévoilez les lois et que vous adhérez
aux lois de l’âme, vous restez prisonnier de l’âme, et vous vous coupez de
l’esprit. Il restera juste un fil d’esprit, qui permettra de maintenir des
véhicules illusoires au sein de ce qu’on appelle la 3D unifiée, que ce soit sur
ce monde ou dans d’autres mondes.
Source : Satsang du Collectif de l’UN
(20 février 2014)
Transcription par : Chantal Hubert
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Tradução para o português : Célia G.
